Nous vous confirmions hier, avant même l’arrivée des Cerfa, notre score exceptionnel (grâce à vous) et l’obtention de 19 mandats pour la CFE-CGC Adecco sur 20 au total. En réalité, ce sont les 20 mandats que nous aurions dû remporter sans l’application de la curieuse règle légale de calcul électoral en vigueur.
Pour le citoyen et salarié lambda, qui du candidat obtenant 52 suffrages et d’un autre 30 devrait l’emporter ? A l’évidence, celui qui bénéficie de 52 votes en sa faveur, près du double de l’autre ? Eh bien non, erreur fatale !
En effet, sur le périmètre DO Sud (dont nous reparlerons très prochainement) notre second candidat titulaire ayant obtenu 52 voix a été évincé par le candidat d’une autre organisation syndicale ne totalisant que 30 votes. Le bon sens s’y perd là où s’impose la règle de calcul électoral. Attention, cette bizarrerie s’avère parfaitement légale, d’application obligatoire même, mais la plupart de nos collègues, y compris élus l’ignorent totalement.
Disons pour résumer que le bon sens arithmétique nous accorde, à l’évidence et largement, 20 mandats sur 20 au total alors que le calcul électoral officiel nous en grappille un. Pour le dire autrement, le seul cadre élu d’un autre syndicat que le notre n’a obtenu que près de la moitié des voix de notre candidat recalé. Ce ne sont pas des maths modernes, ce sont bel et bien les règles de calcul électoral en vigueur.
Le plus inquiétant dans l’affaire, c’est que l’heureux bénéficiaire de cette bizarrerie risque sérieusement de faire partie de la très maigre troupe (2 cadres élus titulaires seulement…) qui représentera les cadres au CSE Central. Un candidat n’ayant obtenu que 30 votes pourrait donc être appelé à représenter les salariés cadres Adecco France dans l’instance la plus élevée de l’entreprise. Puis, pour comprendre l’ampleur de la manœuvre, il faudra bien en même temps nous interroger sur la sélection des deux Directions opérationnelles retenues pour le choix des deux cadres qui siègeront dans cette instance. Mais ceci est une autre histoire et croyez-nous elle mérite qu’on s’y intéresse…
La semaine prochaine, surprise : Le grand retour de Maître Yakafokon (nos adhérents et sympathisants les plus anciens et assidus comprendront. Pour les autres, il vous suffit de taper “Yakafokon” dans le moteur de recherche de ce site).
ça sent l’arnaque cette histoire
Ca sent le petit arrangement entre amis tout ça ! La direction aurait-elle peur à ce point des élus CFE CGC ?
Elle est bien bonne celle là !! On est vraiment à l’abris de rien dans cette belle entreprise et sur tous les sujets !! Quel talent pour saborder notre représentation syndicale, notre autonomie, notre rémunération…