Nous sommes régulièrement revenus sur ce plan social qui ne dit pas son nom mais supprime tout autant d’emplois que s’il était déclaré et mené officiellement et en bonne et due forme. Tous les indicateurs disponibles confirment une baisse rapide des effectifs chez Adecco France tandis que l’entreprise s’est lancée dans une course folle (et horriblement coûteuse) vers le Graal des temps modernes : l’IA.

L’analyse d’un tableau de bord de l’une des cinq Directions opérationnelles ne laisse planer aucun doute sur cette décrue des effectifs. Elle démontre en effet, sur cette DO, la suppression de 70 salariés rien que sur les mois de janvier et février. Ceci en tenant compte évidemment des entrées et sorties et il s’agit donc bien d’un solde à -70 salariés permanents. Une extrapolation rapide et grossière pourrait nous amener à penser que ce sont environ 300 emplois qui ont disparu au niveau national et en deux petits mois seulement.

Une autre information nous a été transmise mentionnant, rien que pour la DO Nord et sur le seul mois de mars, 5 démissions de cadres pour Solutions et 6 pour Onsite. En un mois, 11 cadres en moins sur une seule DO, sans parler évidemment des licenciements et ruptures conventionnelles.

Comme nous l’annonçons depuis des mois, c’est donc un plan de social de grande ampleur qui se déroule actuellement alors même que la direction s’efforce de finaliser à marche forcée avec les élus un accord GEPP qui devrait permettre d’amplifier encore le mouvement mais, cette fois, dans le respect de certaines règles et avec des conditions bien définies de départ.

Nous conclurons par cette question du jour que nous soumettons à votre sagacité : les dizaines de millions engloutis dans l’IA, les restructurations permanentes, les parties endiablées de chaise musicale au mess des officiers auront-ils permis de récupérer un seul client ? D’ajouter ne serait-ce qu’un intérimaire au planning ? De gagner un modeste dixième de point de part de marché ? De fidéliser ici ou là un collègue expérimenté ?

A chacun d’y réfléchir et d’apporter sa réponse…

1 COMMENTAIRE

  1. Je ne compte plus les départs sur ma zone, de collègue dégouté par la route qu’Adecco a décider de suivre, avec des décisions plus ahurissantes les unes que les autres, des va et viens d’activité, des transferts de clients vers Onsite, qu’on récupère un ou deux ans après c’est dommage que les collègues décides de partir d’eux même mais je les comprends.
    Il n’y aura pas de PSE, Adecco a préférer faire partir les collaborateurs à coup de pressions malsaines

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